Trouver le rythme
Le weekend de Magny-Cours débutait par 3 heures d’essais privés largement perturbés par de multiples incidents en piste. La stratégie déployée par les ingénieurs pour affiner la balance de la voiture a dès lors été mise à mal. Deux séances d’essais libres étaient au programme de la seconde journée. La chaleur a posé de véritables problèmes au duo de la Toyota #30, avec une dégradation des pneumatiques incontrôlable.
Disputé de nuit, la seconde séance a permis de valider l’équilibre de la voiture en vue de la qualification.
Sauver les courses
30 degrés dans l’air, la qualification débutait sur une piste chaude. Sans grande surprise, les pneumatiques ont posé de nouveau de véritables problèmes à Stéphane Lémeret et Stéphane Tribaudini. Le premier cité se qualifie 30ème pour la grille de départ de la course 1, tandis que le second parvient à entrer dans le top 10, avec une neuvième position décrochée au terme d’un tour quasi parfait. Un double résultat frustrant pour les deux pilotes, impuissants face aux performances en retrait de la Supra GT4.
Marquer des points
Avec ces lointaines positions sur la grille, l’objectif était de marquer un maximum de points au classement SILVER. Au volant de la Supra #30 pour le premier relais de la course 1, Stéphane Lemeret, auteur d’un bon départ, se faufile dans le peloton pour remonter dans la hiérarchie. Stéphane Tribaudini a ensuite pris le volant de la Toyota, avant de franchir la ligne d’arrivée en 14ème position (7ème SILVER). Un gain de 16 places, plus belle remontée du week-end par ailleurs, qui offre quelques points au duo.
Stéphane Tribaudini prenait le départ de la course 2 depuis la 9ème position sur la grille. Un départ intelligent sans concéder de position dans les premiers instants de la course. La suite s’est avérée plus compliqué, les pneumatiques se dégradant trop vites, ne délivrant ainsi plus le grip optimal. Stéphane Tribaudini ne peut pas défendre longtemps sa position. La Balance de Performance n’est pas étrangère au manque de rythme de la Toyota, avec une vitesse de pointe trop faible par rapport aux autres autos.
Aucune erreur commise du weekend, des relais intelligents et réguliers, mais impossible de lutter. Une 14ème position (9ème SILVER) finale en course 2 bien décevante, à l’image du week-end nivernais.
Prochain rendez-vous pour le Grand-Prix d’Albi, le 24, 25 et 26 juin 2022
